Marché européen du blé Les tensions en Ukraine provoquent une hausse de plus de 7 €/t
Le marché européen des céréales, anxieux face à la situation en Crimée et en Ukraine en général, s'offre lundi « la prime de la peur » et pousse toutes les échéances à la hausse en blé et en maïs notamment.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
« A ces prix les échanges sont limités », note Edward de Saint-Denis de la société de courtage Plantureux pour qui cette flambée soudaine découle directement de la situation militaire en Crimée, province orientale et russophone de l'Ukraine.
Le marché attentiste jusqu'en fin de semaine réagit en direct au mouvement des troupes russes sur cette région. « C'est la prime de la peur » juge-t-il, alors que la Bourse de Moscou a sonné l'alarme sur toutes les places européennes avec une baisse de 6 % à l'ouverture lundi.
En Ukraine, acteur majeur des exportations de blé et de maïs, le rythme des chargements à l'export n'avait pas bougé jusqu'ici relèvent les experts : plus de 500.000 tonnes de maïs et 57.000 de blé ont été exportées au cours de la semaine passée, signale ainsi le cabinet Agritel. Mais « étant donné la situation, les affréteurs pourraient jouer la prudence et décaler les chargements initialement prévus » ajoute-t-il.
En France, le marché physique de gré à gré suivait le matif avec une hausse moyenne de 6 euros sur les blés et l'orge et 5 euros sur le maïs.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :